EVIN-MALMAISON
Un bref historique de la commune
« Evin, jadis lacustre bâtie sur pilotis, puis passage obligé sur la route de Tournai, a son histoire dont nous allons très brièvement, rappeler quelques moments.
En 27 avant Jésus-Christ, Agrippa en charge de rectifier et d’aménager les chemins des Gaules, trop fragiles pour les chars romains, a mis la population à contribution pour l’empierrement de cette voie en ligne droite partant de la capitale des Atrébates et aboutissant en plein cœur de Tournai.
Le chemin de Tournai, sur lequel sont passés tous les commerçants arrageois et tournaisiens, a attiré l’habitat. Au XIème et XIIème siècles, s’implante un monastère de moines bénédictins et plusieurs manoirs féodaux. Le village d’EVIN va connaître, au cours du XIVème siècle, de sombres périodes avec de nombreuses épidémies et de fréquentes incursions de soldats pillards. Pourtant les Evinois ne se découragent pas et bâtissent, que ce soit sous le régime des Ducs de Bourgogne ou sous la domination autrichienne ou espagnole.
L’Eglise Saint-Vaast est construite en 1574, alors qu’ Evin-Malmaison fait partie des Pays-Bas espagnols.
La guerre de Trente Ans, qui a opposé la France à l’Autriche, pendant la période allant de 1635 à 1648, a amené son cortège de malheurs, à cause des batailles qui se sont déroulées dans notre région.
Sous Louis XIV, au traité d’Aix la Chapelle, signé en 1668, les Evinois sont définitivement rattachés à la France.
Evin-Malmaison souffrira encore d’invasions au début du XVIIème siècle.
Des Evinois émigrent en Allemagne et en Angleterre. Puis Evin apportera sa lourde contribution aux guerres impériales : des jeunes soldats tomberont au champ d’honneur en Espagne, Autriche et Allemagne.
Les Evinois connaîtront encore les guerres de 1780, 1914 et 1939. De nombreux combattants seront victimes de ces conflits qui ont semé la désolation dans les foyers. »
Extrait du livre « Le blason d’EVIN-MALMAISON »
par Monsieur Augustin DUTILLEUL,
Maire Honoraire d’EVIN-MALMAISON
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